J'ai assisté début janvier à une représentions du spectacle Dirty Dancing - The Classic Story on Stage. Je me suis retrouvé 10 ans en arrière lorsque j’ai commencé ce blog : j’avais à l'époque rédigé une critique de cette comédie musicale qui était déjà jouée au Dôme de Paris ! Alors, 10 ans plus tard, qu’est-ce qui a changé ? Faut-il aller voir ce Dirty Dancing ?
La comédie musicale reste fidèle au film. Dirty Dancing raconte l’été qui va faire basculer la vie de Bébé Houseman. En vacances dans les Catskills, la jeune fille va vivre un amour interdit avec le prof de danse de la pension Kellerman.
La nouvelle troupe française est aussi talentueuse que la précédente et nous embarque dans cette histoire assez classique. Les 2h30 du spectacle passent en un éclair grâce à une mise en scène extrêmement dynamique. Il faut également signaler la présence d’un orchestre sur scène.
Mais surtout, la comédie musicale (si c'en est une) s’est bonifiée avec le temps. Les écrans ont été remplacés par de vrais décors, jolis et déplacés par machinerie. L’ensemble de la production est fait avec plus de goût. Par exemple, la scène du Dôme de Paris est réduite pour que les acteurs paraissent moins perdus sur un trop grand plateau.
Bref, cette nouvelle production est une excellente surprise. Je n’aurais finalement qu’un seul bémol : le choix d’un acteur britannique (et trop âgé !) pour interpréter le rôle de Johnny Castle. Malgré les cours de français, son jeu est un peu brimé. On perd en fluidité et en réalisme lors de ses échanges avec Bébé.
La comédie musicale est jouée jusqu’au 26 janvier au Dôme de Paris avant d’arriver en octobre prochain à Londres.
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