J’ai eu la chance de découvrir en avant-première le tant attendu film musical sur Michael Gracey : The Greatest Showman. Top ou flop ?
Je ne pouvais être plus impatient d’assister à ce biopic musical sur Phineas Taylor Barnum, l’inventeur du cirque “moderne”. Avec dans le cast : le beau Zac Efron (High School Musical, Nos pires voisins, Baywatch), le talentueux Hugh Jackman (X-Men, Les Misérables, Logan) et l’étonnante Keala Settle (Priscilla Queen of the Desert, Les Misérables, Waitress).
Je m’étais pourtant lassé de la BO du film, écrite par les désormais célèbres Benj Pasek et Justin Paul (gagnants d’un Tony Award pour la comédie musicale Dear Evan Hansen). Je l’avais d’abord jugée facile (vous connaissez les 4 accords magiques ?), puis difficilement supportable après une dizaine d’écoutes. C’était “too much”. Trop d’effets, trop de basses, trop de vibes.
Finalement, c’est dans ce “too much” que réside le génie du film. Michael Gracey en fait beaucoup trop. L’image dégouline de ralentis, de flous, d’actions insensées et de dialogues à la limite du ridicule. Mais qu’est-ce que c’est bon ! Contrairement à La La Land, The Greatest Showman ne se prend jamais au sérieux, donc on lui pardonne tout.
Et comme ne pas se prendre au sérieux ne veut pas dire ne pas avoir de talent, on est emporté par la musique, par les chorégraphies, par l’histoire bien trop romancée de cette caricature de l’entrepreneur américain. Du début à la fin, tout fonctionne à la perfection. La partition de Debney est étonnamment cohérente avec la réalisation. On pleure, on rit, et on se retient d’applaudir après chaque scène collective.
The Greatest Showman est un vrai musical, où les chansons ne se contentent pas d’illustrer le propos mais servent véritablement l’action. Bref, j’ai adoré, et j’en veux encore. The Greatest Showman sortira en France le 24 janvier prochain.