Le Cirque du Soleil est de retour à Paris jusqu'au 14 avril 2019 avec le spectacle Toruk. J'ai eu la chance d'assister à la première parisienne.
Ce spectacle itinérant a été créé en 2015. Plus proche de la comédie musicale Paramour que des spectacles sous chapiteau, Toruk s'inspire de l'univers du film Avatar de James Cameron et raconte une histoire qui aurait eu lieu bien avant les événements décrits dans le long-métrage.
Suite à une vision de la chamane du clan Omaticaya, Ralu et Entu, deux jeunes membres de la tribu, se lancent dans une quête désespérée. Pour sauver l'arbre des âmes d'une irruption volcanique, les deux garçons doivent rassembler les emblèmes des cinq tribus Na'vi. Ils seront aidés dans leur quête par la jeune Tsyal, fille du chef du clan des Tawkami.
A l'inverse des spectacles sous chapiteau du Cirque du Soleil, l’histoire du spectacle n'est pas qu'un prétexte à l'exécution de numéros de cirque. Ces moments s’insèrent parfaitement dans le récit. Ils ne le ralentissent pas, bien au contraire ils y contribuent. On retrouve ainsi des sangles aériennes, du tissu aérien, du mât chinois et même du boomerang, une première pour moi. Mon seul bémol serait que le côté spectaculaire des numéros est un peu effacé par le reste de la mise en scène.
Mais Toruk n'est pas qu'un récit et des acrobaties, c'est aussi des décors et des lumières exceptionnels. Le vidéo-morphing est parfait, et pour une fois sert à quelque chose. Afin de plonger encore un peu plus les spectateurs dans l'univers de la planète Pandora, la troupe utilise des marionnettes grandeur nature, comme celles utilisées dans la comédie musicale Le Roi Lion.
Bref, Toruk est un atterrissage réussi sur Pandora pour le Cirque du Soleil.