Après un revival "semi-staged" à Londres qui ne m’avait pas trop convaincu en ce printemps 2017, on vient d’apprendre qu’un autre revival de Carousel devrait voir le jour à Broadway en 2018.
Ce classique de Rodgers et Hammerstein sera interprété sur scène par Jessie Mueller (Waitress, Beautiful: The Carole King Musical, Into The Woods) dans le rôle de Julie Jordan et Joshua Henry (Hamilton, Shuffle Along, American Idiot, In the Heights) dans le rôle Billy Bigelow.
Cette production devrait lever le rideau le 23 mars 2018 dans un théâtre encore inconnu. Le spectacle sera chorégraphié par le petit génie Justin Peck qui est depuis 2014 chorégraphe résident au New York City Ballet. Jessie Mueller a déjà été nommée trois fois aux Tony Awards et a remporté le Tony Award de la meilleure actrice en 2014 pour son rôle dans Beautiful: The Carole King Musical. Joshua Henry a quant à lui été nommé deux fois aux Tony Awards pour ses rôles dans Violet et The Scottsboro Boys.
L’équipe créatrice est composée de Santo Loquasto (décors), Ann Roth (costumes), Jules Fisher et Peggy Eisenhauer (lumières), Jonathan Tunick (arrangements), Andy Einhorn (direction musicale) et Scott Lehrer (son).
Carousel est la seconde comédie musicale du duo Richard Rodgers (musiques) et Oscar Hammerstein II (livret et paroles). Ecrite en 1945, elle est est basée sur une pièce de théâtre de 1909 écrite par le hongrois Ferenc Molnár. Comme souvent avec les remakes américains, l’action a été transposée. Elle ne se déroule plus à Budapest mais sur la côte de l’état du Maine, aux Etats-Unis.
Le spectacle nous fait vivre l’histoire d’amour tragique entre l’employé de manège Billy Bigelow et l’ouvrière Julie Jordan. Porté sur la boisson et mauvais mari, Billy va essayer de se faire pardonner en commettant un vol pour offrir une vie meilleure à Julie et à son futur enfant. Le show comporte un certain nombre de chansons devenues cultes, comme la célèbre "You’ll Never Walk Alone".
Il y a eu eu déjà 3 revivals en 1957, 1992 et 1994, gage de la qualité de cette œuvre qui ne m'avait pourtant pas transcendé il y a quelques semaines à Londres.